La situation en Birmanie a pris un tour dramatique le 1er février.
Depuis, la communication avec nos équipes reste possible, notamment via What’App et Messenger.
Chaque matin, notre « mur Facebook » se couvre d’images de rassemblements massifs, de rues bondées de protestataires, portant des T-shirts aux couleurs de la LND, ou brandissant des portrait d’Aung San Su Kyi.
Des manifestations pacifiques, appelant à la désobéissance civile, auxquelles répondent, depuis quelques jours, des tirs à balles réelles.
Nous avons été tout d’abord choqués, stupéfaits, tellement cet évènement nous paraissait impossible.
Aujourd’hui, nous sommes aussi inquiets, pour nos équipes, nos partenaires, nos guides, nos amis …. qui sont tous mobilisés.
Notre premier message s’adresse à eux, c’est un message de soutien sans réserve.
Notre second message s’adresse à vous, qui avez prévu de vous rendre en Birmanie cette année ou l’année prochaine, et qui questionnez peut-être ce projet.
Personne ne sait comment la situation va évoluer, mais elle va évoluer et se stabiliser.
Il est fort possible que la situation politique qui prévaudra à ce moment-là n’aura pas notre sympathie, mais ce n’est pas ce qui compte.
Passé ce moment, nos amis birmans ne souhaiteront qu’une chose, c’est de reprendre le cours de leur vie d’avant, et pour nos équipes et nos partenaires, d’accueillir des voyageurs, de leur faire découvrir la richesse de leur pays.
L’isolement serait pour eux la pire des choses.
Nous avons découvert ce pays en 1995. Nous y organisons des voyages depuis lors, nos équipes et nous-mêmes avons souvent fait face à beaucoup de difficultés.
Nous avons toujours été vigilants sur les questions de sécurité, et constamment veillé à ce que la richesse et la spontanéité des échanges, la facilité d’accès aux sites, la qualité des prestations promises …. soient au rendez-vous.
Et toujours, le ressenti des voyageurs a été exceptionnel.
La rencontre avec ce peuple « à nul autre pareil » à toujours été un moment fort.
Et notre volonté est qu’elle continue de l’être.
Angèle et Olivier