Nous avons peu à peu délaissé les randonnées dans la région de Chiang Raï, la descente de la rivière Kok et les nuits dans les villages avoisinants ; toute cette région est maintenant très fréquentée.
Nous partons cette fois vers le nord ouest du pays, vers la frontière birmane. Nous traversons de beaux paysages de rizières à perte de vue ; c’est le bon moment, celui de la coupe du riz. Il y a également des champs de tournesol, et de maïs.
Après un arrêt dans une ferme « bio », nous arrivons pour la nuit à l’étape. C’est demain que commencera notre randonnée.
Ici, on le voit bien, les voyageurs sont rares (surtout en ce moment).il y a une belle maison d’hôtes, et un marché local « dans son jus ».
En fin de soirée, depuis notre balcon, le fleuve Salouen nous fait face et nous sépare de la Birmanie

 

Le lendemain, nous arrivons de bon matin au débarcadère, pour apprendre que les trajets en bateaux sont suspendus.
Petite déception : la croisière de deux heures qui devait nous amener au chemin de randonnée est remplacée par un trajet en pick up, sur une route cahoteuse, mais très belle.
Quand la route prend fin, nous commençons à marcher.
Le chemin, le plus souvent à l’ombre, est bordé de magnifiques rizières … il disparaît dans la végétation, puis longe de petite rivières …
C’est vraiment très beau, très varié.
On se demande quand même, à certains moments, comment notre guide trouve son chemin.
La marche est plutôt facile, sauf dans la dernière demi-heure, où le coupe-coupe s’avère très utile.
On traverse un champ bordé d’arbres aux esprits, qui indique la proximité du village Karen.
« Ou Mo Cho Beu » (« bonjour », en Karen).
Nous sommes accueillis par les sourires de la famille qui nous hébergera pour la nuit.
Premiers échanges ….
.
.
.
.
Réveil matinal au son d’une chanson Karen, suivie d’une prière des moines.
Nous nous rendormons dans nos souvenirs de la veille …
On prend le temps de se balader dans le village.
C’est la saison du « battage » du riz …
Dans les ruelles, on voit sécher les piments, les haricots, les oignons.
Les enfants jouent avec rien. Ils découpent des feuilles d’arbres, qu’ils font vrombir en courant.
Le soir est un incroyable moment de partage, avec le chef du village, avec la doyenne …. dans un mélange de thaï, de karen, et d’anglais. On se sent en famille.
On déguste l’alcool de riz local, gage d’un sommeil profond.
« Tableu Doma » (merci beaucoup)
Notre séjour Karen prend fin 😢 A bientôt !
.
.
.